Une révolte d'esclaves... : Trois questions à... Jean-Pierre MAURICE
Jean-Pierre MAURICE |
Jean-Pierre MAURICE, vous êtes l’auteur d’une publication d’Octobre 2017 intitulée « Une révolte d’esclaves au Carbet (1822) à la Martinique ». Vous avez donc fait là un travail d’historien ?
Pas vraiment. Je n’ai rien d’un historien. Les historiens ici
sont : M. Armand NICOLAS, M. Bernard
PETITJEAN ROGET et Mme Françoise THESEE.
M’appuyant sur
leurs travaux et sur le récit d’un témoin de l’époque, je propose au lecteur
une plongée dans l’histoire de l’île de la Martinique. Et plus précisément de
la commune du Carbet connue pour son canal aux esclaves.
Mais pourquoi le Carbet ?
Cette publication disons citoyenne est dédicacée à la mémoire de
mon grand-père maternel Justin DELLEVI et de mes parents Léon et Claire
MAURICE, tous nés au Carbet.
C'est que j'étais resté disons insatisfait après mes recherches
généalogiques de 2015, insatisfait et habité par le désir de "voir"
un peu de la vie des ancêtres.
Lors d’un tour
en mer, en famille, avec un cousin pêcheur, vers le lieu dit « le
Pothuau » -l’endroit où vécut mon arrière grand-père maternel-,
je crus voir la falaise d’où tomba Pierre, l’esclave révolté.
Il n’en fallait pas davantage pour me donner l’envie de rappeler cette
époque où ceux qui subissaient la dure loi de l’esclavage aspiraient à la
liberté.
Qui est Pierre ?
Pierre n’avait qu’un prénom, car il était esclave.
Pierre était l’un des chefs de cette révolte du Carbet.
On sait de Pierre “qu’il
était grand et qu’il portait sur son corps des brûlures aux bras, marques de sa
condition servile”.
Pierre est celui qui nous accompagnera tout au long de ce
livre ; et peut-être même après la fin de cette émouvante histoire…
Voici le livre :